jeudi 1 octobre 2015

Étape à Christchurch et Banks Peninsula

La semaine dernière, nous avons séjourné à Christchurch, la deuxième plus grande ville de Nouvelle-Zélande.
Entre 2010 et 2011, la ville et sa banlieue ont été ravagées par une succession de tremblements de terre, celui de février 2011 causera la mort de 185 personnes.
4 ans après, la ville est toujours défigurée. Partout, on peut voir des grues, des plots oranges, des barrières de chantier et des hommes en gilet orange ou jaune. Mais aussi des routes barrées ou toujours en très mauvais état et des bâtiments en reconstruction ou menacés de démolition.
Le centre-ville est un immense chantier, on y trouve différents projets de reconstruction et de renouveau de la ville comme la Christchurch Transitional "Cardboard" Cathedral (une cathédrale bâtie dans l'objectif de résister aux tremblements de terre d'où son design particulier) ou le Re Start Mall (un centre commercial construit dans des containers colorés).

Le temps n'était pas terrible cette semaine, nous étions donc bien contents d'être en ville pour avoir de quoi s'occuper tout en étant à l'abri. Shopping, musées, piscine mais aussi invitation à dîner et découverte de Christchurch by night (merci Flora 😊), on ne s'est pas ennuyés !
The Christchurch Transitional "Cardboard" Cathedral
L'ancienne cathédrale qui sera bientôt démolie.
Nous sommes allés jusqu'à Banks Peninsula, une péninsule à l'est de Christchurch formée par différents volcans. La magnifique baie où se trouve la fameuse ville d'Akaroa est en fait le vestige du cratère d'un de ces volcans.
Akaroa est connue pour être "un petit bout de France en Nouvelle-Zélande". Il s'agit surtout du symbole de la tentative de colonisation du pays par la France...
En 1838, Jean Langlois, capitaine d'un baleinier, achète 12 000 ha de terres aux Maoris pour quelques centaines de francs puis retourne en France pour préparer la colonisation. Deux ans plus tard, 2 bateaux quittent la France avec colons, capitaux et moyens militaires. Entre temps, la Couronne britannique va accélérer son effort de colonisation et proclamer sa souveraineté sur la Nouvelle-Zélande le 17 juin 1840 suite à la signature du traité de Waitangi avec les différents chefs Maoris. Quand les Français arrivent à Akaroa en juillet 1840, le drapeau de la Grande-Bretagne flotte dans la baie depuis 8 jours. Les colons décident tout de même de rester, leurs titres de propriété seront validés par la Couronne et ils seront naturalisés anglais l'année suivante.
Aujourd'hui, il ne reste de français que certains noms de rues et de magasins.
Voilà pour la petite histoire !



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